CinéFX – La Maison aux fenêtres qui rient

Stefano, artiste spécialisé dans la restauration des fresques, est convié par un ami à exercer son art dans l’église d’un pittoresque petit village italien. Il y découvre une fresque splendide de réalisme, représentant le martyre de saint Sébastien…

Dans la veine du genre giallo, à l’instar de Mario Bava ou Dario Argento, Pupi Avati s’est également frotté à ce style de cinéma, propre à l’Italie, qui met ainsi en scène son expiation du régime fasciste, comme l’ont démontré certains historiens du cinéma.

Ce film, qui joue essentiellement sur un suspense psychologique, propose une approche forte et originale où s’entremêlent les thèmes de la religiosité, de l’inceste, du secret… C’est vraiment troublant et perturbant, notamment par le choix du traitement de la fin, qui laisse sans voix. A voir une moins une fois, c’est un classique du genre.

Notez que l’héroïne du film, l’actrice Francesca Marciano est devenue une scénariste-écrivain et réalisatrice de documentaires réputée en Italie.