– Nous allons vous stopper.
– Qui nous ?
– Smith, Wesson et moi.
Après avoir abattu une femme le sniper qui s’est surnommé lui-même « Le Scorpion » (Andrew Robinson) demande une rançon à la ville de San Francisco, seule condition pour qu’il cesse ses activités.
À qui confier cette enquête ? Ce sera l’inspecteur Harry Callahan, qui est surnommé Dirty Harry car on lui refile tous les sales boulots.
Alors que le Scorpion vient d’enlever une femme, il est arrêté par Callahan. Celui-ci le torture pour lui faire avoué ou est séquestrée sa prisonnière qui est peut-être encore vivante. Les aveux ne permettent que de retrouver un cadavre. Quant à l’arme du crime obtenue sans mandat elle ne peut être retenue comme preuve.
Protégé par la loi le criminel est libre de reprendre ses activités. Quant à Callahan, il reçoit l’ordre de ne plus pourchasser Scorpion…
Ce premier film de la franchise Inspecteur Harry est basé sur l’affaire du « tueur du zodiaque ». Après que le rôle ait été proposé à John Wayne, Frank Sinatra (!), Steve MCQueen, Burt Lancaster, Marlon Brandon et Paul Newman, c’est finalement Clint Eastwood qui hérite du personnage.
La personnalité de l’inspecteur Harry permet de faire le contraste avec la société américaine. Dans ce film il apparaît qu’elle n’est pas du tout adaptée à contrer un prédateur tel que Scorpion.