Ciné+ Premier – Quantum of solace


– Il me reste combien de temps ?
– Trente secondes
– Alors, il va falloir faire vite.

Poursuivi en voiture par les hommes de monsieur White (Jesper Christensen), James Bond (Daniel Craig) arrive à leur échapper et à livrer son prisonnier au MI-6. Mais monsieur White n’est absolument pas décontenancé par sa capture. Son organisation a des hommes partout et en voici la preuve. L’agent Michell (Glenn Foster) garde du corps de M (Judi Dench) abat plusieurs de ses collègues et favorise ainsi la fuite de White.

Une piste financière conduit Bond à Haïti où sa route croise celle de Dominic Greene (Mathieu Amalric). Ce philanthrope est en pourparlers avec le général bolivien Medrano (Joaquín Cosío). Celui-ci prépare un coup d’État dans son pays (avec la complicité de Dominic Green, mais également de la C.I.A.).

L’agent Beam (David Harbour) chef de la C.I.A. pour l’Amérique Latine et son subordonné Félix Leiter (Jeffrey Wright) acceptent d’ailleurs d’aider Greene à neutraliser Bond. Celui-ci est également désavoué par M qui est persuadée que son désir de vengeance le rend incontrôlable.

Les seuls renforts disponibles se révèlent être René Mathis (Giancarlo Giannini) et Camille Montes Rivero (Olga Kurylenko) une ennemie personnelle du général Medrano.

Riche en affrontements et en course-poursuites Quantum of Solace constitue une suite directe de Casino Royale. L’exotisme répond présent : l’action se déroule successivement en Italie, en Haïti, en Autriche, en Bolivie et en Russie.

Bien filmé et bien interprété ce film souffre cependant de quelques faiblesses de scénario. On ne peut que constater que le comportement de certains personnages n’est guère cohérent.

Ainsi, René Mathis avait dans le film précédent été torturé par erreur par ses employeurs du MI-6 et ceci suite à une suggestion de Bond. Aussi, c’est en toute logique que James Bond s’adresse à lui. Mathis va coopérer avec lui ? Mais bien sûr. Il ne va pas le trahir pour se venger ? Mais non ! Et Bond lui fait absolument confiance ? Bien entendu… Ah.

De même Félix Leiter décide de trahir son supérieur hiérarchique et les intérêts de son pays en aidant Bond. Il le fait apparemment par sympathie. Logique, n’est-ce pas ? Lors du film précédent, ne se sont-ils pas brièvement retrouvés à la même table de poker ?