C’est lui,
L’anomalie
On s’occupe de lui ?
Oui.
Ce n’est rien,
qu’un simple humain.
Si l’essentiel de l’humanité sert à alimenter en énergie les machines, la ville souterraine de Sion regroupe les derniers humains libres. Extraits de la Matrice ou étant nés sur place, ils sont à présent menacés d’extermination. 250 000 robots tueurs convergent vers Sion.
Le Commandant Lock (Harry Lennix) élabore un plan nécessitant la présence de tous les vaisseaux disponibles pour défendre Sion. Mais Morpheus (Laurence Fishburne) cherche à prendre contact avec l’Oracle (Mary Alice) et fait appel à « l’esprit de désobéissance » des capitaines.
L’espoir de Morpheus repose sur une prophétie et sur « Neo » (Keanu Reeves). Celui-ci serait l’Élu (un homme libéré de la Matrice et dont le destin consiste à sauver l’humanité des Machines).
Si dans ce deuxième volet de la trilogie une plus grande place est donnée à Sion, l’action se concentre toujours dans la matrice (un univers virtuel ressemblant à la Terre de 1999). Les héros y rencontrent des personnages originaux comme le Mérovingien (Lambert Wilson) et son épouse Perséphone (Monica Bellucci).
Les combats surréalistes y sont possibles de même que des course-poursuites spectaculaires et le talent des frères Wachowski s’y exprime pleinement.