– Vous avez des armes ?
– Non.
– Alors vous ne sauverez personne.
Souhaitant se rendre en Birmanie pour aider le peuple des Karen, un groupe de missionnaires américains s’adresse à un de leur compatriote installé depuis des années en Thaïlande et possédant un bateau. Le dénommé John Rambo, d’abord réticent à l’idée de les emmener dans une zone de guerre, finit par céder devant les arguments de Sarah Miller (Julie Benz).
Quelques temps plus tard, le chef du groupe humanitaire l’informe que les missionnaires ont été capturés par l’Armée birmane. Il lui demande de guider un commando de mercenaires vers le lieu où ils ont été capturés. Il est temps pour le vétéran du Vietnam de remonter le fleuve et de replonger dans la guerre.
Ce quatrième volet de la saga Rambo se déroule dans un contexte âpre et bien réel de guerre civile en Birmanie (un cessez-le feu a eu lieu en 2011).
À la différence des films 2 et 3 où les combats et les destructions s’apparentaient au surréalisme, Rambo 4 présente une violence crédible et d’autant plus dérangeante.
À signaler que Muang Muang Khin qui dans le film joue le rôle du Major Tint, le méchant de l’histoire, est dans la réalité le chef de la résistance karen.