Ciné+ Frisson – Goldeneye


– Pour l’Angleterre, James !

1995 : l’Union Soviétique a disparu. Mais la Russie est toujours surveillée. Le MI6 britannique détecte un appel de détresse émis de la base de Severnaya, une station radar « désaffectée » au cœur de la Sibérie[[Severnaya est en fait une île au Nord de la Russie]]. Venant d’une autre base, des avions de chasse russes [[Sur les écrans de leurs cockpits, les inscriptions sont en russe (en réalité de l’anglais dont les lettres ont été inversées). Par contre, dans la base russe l’écran de l’ordinateur est en anglais]] survolent les lieux alors que se produit dans l’espace une impulsion électromagnétique provenant d’un des satellites russes de classe GoldenEye.

Les Migs s’écrasent sur la base de Severnaya, après que le général Ourumov (John Gottfried) et son pilote la psychopathe Xenia Onatopp (Famke Janssen) se sont emparés des codes permettant d’activer les satellites GoldenEye. Seule rescapée du massacre, l’informaticienne Natalya Simonova (Izabella Scorupco) s’enfuit dans la forêt sibérienne.

Au MI6, la nouvelle M. (Judi Dench) charge James Bond (Pierce Brosnan) d’enquêter et ceci malgré ses appréciations sur Bond. Selon M., 007 est un dinosaure sexiste et misogyne et une relique de la guerre froide.

C’est ainsi que Bond renoue avec un vieil adversaire du KGB, ravage avec un tank les rues de Saint-Pétersbourg avant de s’envoler vers Cuba.

Les reliques de la guerre froide s’affrontent. Si des temps nouveaux s’annoncent, le scénario renvoie continuellement au passé. Le titre GoldenEye correspond à l’opération GoldenEye imaginée durant la Seconde Guerre mondiale par l’agent des services secrets britanniques Ian Fleming. De même, l’identité de Janus et sa volonté de revanche reposent sur un des épisodes les plus noirs de la politique britannique.