– Tu ne peux pas faire fondre la peur Jack.
Entre deux glissades Jack the Frost s’amuse à faire plaisir aux enfants en faisant tomber la neige, en gelant l’eau et le sol et… en faisant sauter quelques canalisations. Ah, ça c’est pour son plaisir personnel.
Mais soudainement on l’appelle. Curieux, ni les enfants ni les adultes ne peuvent voir un être magique. Qui se tient dans l’ombre ? Qui possède de grandes oreilles et un air grognon. Ah oui, bien sûr Bunny le lapin de Pâques. Ce dernier se souvient parfaitement de Jack : la dernière fois que leurs routes se sont croisées, c’était durant la grande tempête de neige de 1968 qui est survenue… en plein dimanche de Pâques !
Oh, Bunny lui en veut encore ? Certes, mais ce n’est pas pour cela que Jack se retrouve empoigné par des Yétis et fourré dans un sac. Direction le Pôle Nord où en sortant du sac Jack est accueilli par le Père Noël. Il lui explique que l’heure est grave. Les Gardiens (le Père Noël, la Fée des dents, le Marchand de sable et le Lapin de Pâques) ont été avertis que le Croquemitaine allait s’en prendre aux rêves des enfants.
La fonction des Gardiens est de protéger les enfants et l’Homme de la Lune les a avisés qu’un cinquième Gardien était nécessaire pour affronter le Croquemitaine. Euh, le cinquième, ce ne serait pas Jack ? Gagné. Bon, le lapin de Pâques n’a pas l’air ravi, mais nécessité fait loi.
Ce film d’animation adapté des romans de William Joyce, se caractérise par un rythme rapide et de multiples péripéties. Pour les spectateurs non-américains, il a l’avantage de présenter Jack Frost incarnation de l’hiver dans la tradition américaine.