Ciné+ Famiz – Le Dernier maître de l’air


– Tu es le seul qui puisse maîtriser tous les éléments et apporter la paix dans notre monde.

Chaque peuplade possède en son sein de rares individus capables de maîtriser un des quatre éléments.

Il y a un siècle, la Nation du Feu a déclaré la guerre aux trois autres Nations de l’Air, de l’Eau et de la Terre afin de conquérir le monde.

La tribu de l’eau du Pôle Sud est presque éteinte. Sokka (Jackson Rathbone) et sa sœur Katara (Nicola Peltz) découvrent un iceberg contenant deux créatures. Un faisceau de lumière jaillit de l’iceberg et en émergent un garçon de 12 ans nommé Aang (Noah Ringer) et un bison volant nommé Appa.

Mais d’autres ont perçu le phénomène. Une flotte de la nation du feu se dirige vers le village. En débarquent des troupes menées par le prince Zuko (Dev Patel). Il exige qu’on lui remette « l’Avatar ». Il s’agit de la seule personne capable de manipuler les quatre éléments et qui a disparu il y a un siècle !

Cette adaptation de la série TV d’animation de Michael Dante DiMartino et Bryan Konietzko se concentre sur la première saison (Livre 1 : L’Eau). Elle nous relate la quête de l’Avatar, qui accompagné de Sokka et de Katara parcourt le monde en s’efforçant d’apprendre à maîtriser les autres éléments.

Parallèlement, le prince Zuko et le général Zhao (Aasif Mandvi) de l’armée du feu se retrouvent en concurrence pour capturer l’Avatar.

Fidèle aux personnages (cf. Shaun Toub excellent dans le rôle du général Iroh, maître du feu, mais extrêmement sensible à la notion de sacré), ce film bénéficie d’effets spéciaux spectaculaires.

Le film a été malmené par la critique à sa sortie. On lui a reproché entre autres de concentrer l’action. Certes, mais réussir à concentrer les 480 minutes de la première saison en un film de 90 minutes constitue un exploit. L’histoire est parfaitement retranscrite et ne néglige aucun événement clef.

De plus, les fidèles du programme télé s’attendaient à retrouver l’humour de la série d’animation. Les gags sont des plus réduits, mais en y réfléchissant le contexte d’un conflit mondial riche en tragédie et en tension dramatique ne s’y prête guère.