Ciné+ Emotion – Quai d’Orsay

– J’ai besoin d’une équipe, Arthur, d’un commando !

Arthur Vlamink (Raphaël Personnaz), jeune rédacteur de discours vient d’être recruté aux Affaires Étrangères. Le ministre Taillard de Worms (Thierry Lhermitte) lui confie ce qu’il y a de plus important : le langage, ainsi qu’une arme redoutable : le Stabilo !

C’est ainsi qu’Arthur se retrouve catapulté dans le cercle de décisions de la politique étrangère française, ou plus exactement au centre du cyclone nommé Taillard de Worms. Ce génie de la diplomatie et de la rhétorique avance avec la subtilité d’un char d’assaut et curieusement ça marche, même si personne ne comprend pourquoi.

– Légitimité tac a tac a tac, unité tac à tact à tac, efficacité tchac tchac tchac, sinon c’est la guerre !

La guerre ? En effet, les vaillants Marines américains s’apprêtent à envahir le désert du Lousdem (une histoire d’armes de destruction massive). Aussi la diplomatie française intervient aux Nations Unies pour essayer de limiter les dégâts. Aujourd’hui notre devoir c’est l’action ! La charge du Quai d’Orsay est menée tambour battant par Taillard de Worms qui a emmené Arthur dans ses bagages.

Au fait, le Lousdem n’a évidemment rien à voir avec l’Irak et Taillard de Vorms avec Dominique de Villepin. Mais puisqu’on vous le dit !

Cette chronique hilarante de la politique étrangère française du début du XXIe siècle établit la caricature au rang d’œuvre d’art.