Ciné+ Club – Dune

– Ceci est un génocide : l’anéantissement de toute vie sur Arrakis !

Le Duc Leto Atréides (Jürgen Prochnow) reçoit pour mission de la part de l’Empereur Padishah Shaddam IV (José Ferrer) de gérer la planète Arrakis (également connue sous le nom de Dune).

C’est sur cette planète aride qu’est récoltée l’Épice, seule substance permettant de voyager dans l’espace. Accompagné de son fils Paul (Kyle MacLachlan), de sa compagne Jessica (Francesca Annis) et de ses fidèles[[on remarquera dans le rôle du guerrier-troubadour Gurney Halleck un dénommé Patrick Stewart qui par la suite s’illustrera aux commandes du vaisseau spatial USS Entreprise et dans la direction d’une école de Mutants]], le duc Leto se rend sur la planète Dune qu’il soupçonne d’être un gigantesque piège.

Ses ennemis de la maison Harkonnen et les forces impériales attaquent ce Duc trop populaire. Fuyant dans le désert Jessica et son fils Paul sont recueillis par les autochtones de Dune : les Freemen. Devenant leur chef, Paul organise la rébellion.

Cette adaptation du roman de Frank Herbert (1965) a été confiée à David Lynch. Fasciné par la monstruosité des Harkonnens, le réalisateur d’Elephant Man leur a donné une large place ce qui lui valu d’être rappelé à l’ordre par la production[[Raffaela et Dino de Laurentiis]]. Les centaines de pages du roman ont été concentrées. Si on retrouve parfois des scènes et des dialogues exactement similaires, il a souvent eu recours à la voix-off pour résumer l’action.

De même, l’invention des « modules étranges », armes soniques au service des Freemen, a permis de synthétiser les tactiques et stratégies de ces derniers. Or ces « libertés scénaristiques » ont servi de prétexte pour décrier ce film. Si des éléments sont absents ou ont été modifiés l’infidélité par rapport à l’œuvre de Frank Herbert appartient surtout au domaine de la rumeur. C’est ainsi qu’à l’époque de la sortie du film un fan de science-fiction m’expliqua que ce film n’avait rien à voir avec le roman de Frank Herbert. Précisons que cet « expert » n’avait ni lu le roman, ni vu le film…