Ciné+ Classic – Les Sept cités d’Atlantis


– Une ville. Une ville au milieu de l’océan Atlantique ?
– Aucune carte ne vous donne son emplacement, mais vous savez comment elle se nomme.
– Atlantis !

1896, c’est grâce à la cloche de plongée conçue par l’ingénieur Collinson (Doug McClure) que le professeur Aitken (Donald Bisset) et son fils Charles (Peter Gilmore) partent explorer les fonds marins.

La première plongée leur permet de remonter une statue en or, preuve de l’existence de l’Atlantide. Mais ceci déclenche la convoitise de l’équipage de leur navire dont une partie se mutine.

C’est alors qu’une pieuvre géante attaque le navire, entrainant certains des protagonistes dans les profondeurs.

Emmenés dans une caverne sous-marine, les naufragés sont accueillis par Atmir (Michael Gothard), de la classe dirigeante atlante. Le scientifique Charles Aitken est invité à devenir un Atlante qui comme ses semblables sera appelé à gouverner le monde de la surface pour le transformer en utopie.

Pendant ce temps, les autres prisonniers rencontrent Briggs (Robert Brown), autrefois capitaine de la Mary Celeste[[voilier qui fut découvert abandonné par son équipage au large des Açores le 4 décembre 1872. Le sort de l’équipage est toujours inconnu.]] et sa fille Delphine (Lea Brodie). On leur explique qu’ils sont destinés à devenir des esclaves des Atlantes. Ils vont recevoir des branchies qui leur permettront de respirer sous l’eau, mais leur interdiront de respirer l’air de la surface.

Sur une idée intéressante s’est greffé un scénario qui accumule les effets dramatiques. Mais, à force de présenter des menaces (mutinerie, Atlantes, monstres sous-marins) le danger se réduit progressivement, car certaines des menaces se neutralisent.

Ainsi, la menace des Atlantes contre le monde de la surface perd rapidement de sa crédibilité. Sur sept cités atlantes il n’en reste plus que quatre qui soient encore peuplées et elles sont victimes d’attaques constantes de créatures connues sous le nom de Zaargs.

Il reste un film d’aventures qui sent bon les années 70… avec des effets spéciaux beaucoup moins crédibles aujourd’hui qu’à l’époque.