Chérie 25 – Sherlock


– James Moriarty n’est pas du tout un homme. C’est une araignée. Une araignée au centre d’une toile. Une toile criminelle aux mille fils et il sait précisément comment chacun danse.

La notoriété de Sherlock Holmes atteint des sommets. Ne vient-il pas de récupérer une peinture de Turner Les chutes de Reichenbach[[authentique, datant de 1804]] ?

Pendant ce temps, son ennemi Moriarty s’est attaqué aux bijoux de la couronne. Capturé, il est placé en détention. Lors de son procès Sherlock témoigne contre lui. Ceci ne sert à rien, car Moriarty est aussitôt acquitté. Dès qu’il est libre, il profite de sa nouvelle notoriété pour affirmer qu’il n’est qu’un acteur payé par Sherlock Holmes et que c’est lui le véritable cerveau de ses méfaits.

La presse et les autorités se trouvent alors une nouvelle cible : Sherlock Holmes.

La modernisation de l’intrigue du Dernier problème d’Arthur Conan Doyle implique le délire médiatique et la sécurité informatique. Cependant la base de l’intrigue, à savoir l’affrontement entre Moriarty et Sherlock Holmes, et surtout son dénouement suivent le même schéma.

Dès lors la plupart des téléspectateurs s’attendaient à cette fin. Mais il restait une inconnue : la progression vers le drame. Il ne s’agit pas ici d’un affrontement physique entre les deux ennemis jurés comme l’avait écrit Conan Doyle. Ici, la joute verbale se double d’une lutte psychologique parfaitement interprétée par des acteurs d’exception.