On s’est tellement concentré sur l’identité du tueur du 35e président des Etats-Unis, qu’on en a presque oublié la douleur qui a frappé sa famille, notamment sa femme Jacqueline Bouvier Kennedy. C’est tout le propos du film qui s’attache donc à suivre les jours qui suivent l’assassinat, montrant l’incompréhension et la douleur d’une femme, finalement comme les autres.
On reconnaît une certaine ressemblance de Natalie Portman avec son modèle, mais l’intense souffrance qu’elle montre ne masque pas une vacuité qui ennuiera plus d’uns. La beauté de l’actrice émeut. Son jeu peut passer, mais il y manque une vraie profondeur, une sensibilité plus fine du processus du deuil.
Heureusement, pour les téléspectateurs regardants, les autres acteurs ont une vraie place, dont Peter Sarsgaard qui malgré un manque de ressemblance offre une prestation sensible et intelligente.