Canal+ Family – Scooby-Doo 

– Chacun dans notre genre on est tous super-important dans notre groupe. On est tous comme un délicieux banana-split. Fred toi, tu es la grosse banane. Daphné, tu es la glace à la sardine avec les morceaux de chocolat au saucisson et puis toi Véra, tu es la sauce vinaigrette au sirop de mangue.

Cela devait arriver : Véra (Linda Cardellini) en a assez que Fred (Freddie Prinze Jr.) tire une fois de plus la couverture à lui, Daphné (Sarah Michelle Gellar) dont Véra affirme qu’elle n’est bonne qu’à se faire enlever (« Tu as une demande de rançon en quatre exemplaires dans ton sac ») et Fred reproche à Véra d’avoir froissé son foulard. Elle était en train d’étrangler Fred en le prenant pour Daphné puisque cette dernière lui avait pris ses lunettes.

Sammy (Matthew Lillard) et Scooby-Doo les deux cabots de service ont malgré tout persévéré dans leur activité de détectives, tout en poursuivant leurs expériences culinaires comme le hamburger d’aubergine au chocolat avec des piments.

Deux ans plus tard, les cinq enquêteurs de l’occulte se retrouvent tous dans le parc d’attractions de Spooky Island. Vera travaille pour la Nasa, Fred assure la promotion de son livre « Moi Je.. ; » et Daphné a appris les arts martiaux faisant de son corps une arme mortelle… (puisqu’elle le dit).

Les cinq anciens amis ont été invités par Émile Mondavarious (Rowan Atkinson), le propriétaire des lieux. Il redoute une menace occulte qui transforme mentalement les visiteurs. Nul doute que les cinq enquêteurs du mystère, renommés pour leur efficacité (hum) et leur cohésion (hum), résoudront le mystère.

Remontant à la lointaine année 1969 la série d’animation Scoubidoo des studios Hanna-Barbera a enfin été adaptée au cinéma avec des acteurs ayant une certaine célébrité (bonjour Buffy, salutations Mr Bean).

Les différents défauts et qualités des personnages ont été accentués. Ceci permet des relations conflictuelles paradoxalement réalistes.

De ce fait, le film présente un arrière-plan sarcastique assez savoureux, que l’on doit au scénariste, un dénommé… James Gunn.