Black wings – Avis +

Présentation de l’éditeur

Rien de tel qu’être agente de la mort pour vous pourrir la vie.

Pour Madeline Black, escorter les défunts dans l’au-delà est un travail à toute heure et très mal payé. Certes, on y gagne des pouvoirs magiques et une paire d’ailes impressionnantes, mais aussi un patron exaspérant, une gargouille grincheuse à supporter, et bien des factures impayées.

Les choses semblent s’améliorer lorsque le séduisant Gabriel Angeloscuro s’installe dans l’appartement au-dessus du sien… jusqu’à ce qu’un monstre terrifiant ravage les rues de Chicago, et que Maddy se découvre des pouvoirs inconnus, liés à un héritage dont elle ignore tout et qui fera d’elle la cible de tous les feux de l’enfer et du paradis.

Avis de Valérie

Fans d’urban fantasy, voici une nouvelle héroïne qui ne remplacerait peut-être pas nos chouchoutes, en tout cas pas pour l’instant, mais dont le potentiel de ‘badasstitude’ promet déjà beaucoup.

Madeline Black est agente. C’est à dire qu’elle accompagne l’âme du mort afin qu’il puisse choisir de passer par la porte qui mène où… elle ne le sait pas, mais c’est son job. Si le mort refuse de partir, il demeurera sur terre, tel un fantôme pour hanter les lieux de son décès. Après chaque opération, le plus dur, c’est la paperasse qu’il convient de remplir, ou comment passer d’un acte spirituel à des taches bassement matérielles en un clin d’oeil.

Sur leur dos, il y a JB Bennet, le responsable hiérarchique de la région de Chicago. Très à cheval sur le travail administratif, il est irascible et colérique. Maddy et son ami Patrick le fuient tant qu’ils le peuvent, mais ils sont souvent contraints de se plier à ses demandes. A priori, les agents n’ont que peu de pouvoirs. Ils peuvent voler et lorsque leurs ailes se déploient les humains ne les voient plus.

Maddy a tout de même besoin de gagner sa vie. Elle fait quelques piges pour des magazines de cuisine et loue un appartement voisin du sien. Son prochain locataire est un bel homme qui semble pouvoir acheter le quartier s’il le voulait, mais préfère louer son appart’. Elle a besoin de sous et l’enquête de routine confirme qu’il est fiable et solvable.

Puis, tout part en quenouille… Notre charmante héroïne se fait attaquer par une sorte de démon alors que personne ne semblait savoir que ça existait. Des faes, oui ! Des vampires ou des loups-garous, oui ! Mais des engeances d’anges déchus, c’est une surprise… et une mauvaise !

Christina Henry ne révolutionne pas le genre, mais permet d’asseoir une nouvelle mythologie, bien construite, dans la tradition de ces héroïnes costaudes, mais bourrées de failles. Pour tout dire, c’est un tome où il se passe beaucoup de choses, mais qui est très disert sur l’envers du décor. Peut-être un peu trop, car même si on ne s’ennuie pas, l’action est parfois ralentie par des passages plus verbeux.

Mais pour peu que vous aimiez le genre, vous vous régalerez, car on est en terrain connu, mais non conquis. On a plaisir à apprendre à connaître Maddy, sa mascotte gargouille, et tous ceux qui l’entourent bons ou mauvais ! On attend impatiemment la suite !

Fiche technique

Format : poche
Pages : 378
Editeur : Milady
Collection : Bit-lit
Sortie : 20 mars 2019
Prix : 7,90 €