– Après 1945, je pensais que nous en avions fini avec le mal.
À Francfort, à la fin des années 50, le procureur général Fritz Bauer (Burghart Klaussner) cherche à faire traduire en justice des criminels de guerre nazis. Mais régulièrement des dossiers disparaissent de son bureau. Quant à la police fédérale, elle est dirigée par un ancien officier S.S.
À l’autre bout du monde l’exilé allemand Lothar Hermann réalise que sa fille fréquente le fils d’Adolf Eichmann ayant organisé la solution finale.
Le courrier que reçoit Fritz Bauer l’informe de la localisation d’Eichmann. Mais son extradition en Allemagne s’avère impossible. Il décide de s’adresser alors au Mossad. Or, ceci équivaut à une trahison envers son pays.
Le film oscille sans cesse entre l’action de Bauer et celle de ses adversaires (fonctionnaires de la R.F.A.) qui cherchent la faille et organisent sa filature (pour officiellement des raisons de sécurité).
Parallèlement, le film présente le statut des homosexuels allemands de l’époque. Ils sont toujours persécutés en vertu d’une loi… datant du régime nazi.
En apparence, il ne s’agit que d’une intrigue secondaire. Cependant, elle apparaît soudainement comme liée à la lutte de Fritz Bauer.