Agence Hardy 5 : Berlin, zone française – Avis +/-

– Vous ne croyez pas qu’ils finiront par construire un mur pour séparer l’Est de l’Ouest ? Ça simplifierait tout.
– Ne dites pas de sottise, Victor. C’est une idée épouvantable.

1958, le jeune Victor assistant-détective de l’Agence Hardy se précipite à son rendez-vous avec sa béquille sous le bras. Suite à la balle reçue dans un tome précédent, sa fracture s’est parfaitement ressoudée. Mais cela les médecins devant examiner son aptitude pour le service militaire ne sont pas censés être au courant.

Pendant ce temps, sa patronne Edith Hardy se trouve avec une affaire liée elle aussi à la Guerre d’Algérie. Elle se retrouve à Berlin où le général Vestermann gouverneur de la zone française est préoccupé par les menaces concernant son fils de 8 mois. Théoricien de la guerre urbaine Vestermann est appelé à remplacer le général Massu au commandement de la zone nord-algéroise. Or, il a précisé que s’il obtenait ce poste, il utiliserait d’autres « méthodes » que celles du général Massu. Bref, cela déplaît à certaines personnes.

Aussi, Edith Hardy plonge-t’elle dans le Berlin-ouest fréquenté par les trafiquants et les barbouzes. Mais qui voilà ? Mister Jones : l’agent de la C.I.A, toujours très intéressé par la défense de son pays… et par Edith.

Ancrée dans les années 50 avec ses voitures et la bélinographie (procédé ancêtre du télécopieur permettant de transmettre des images) cette nouvelle aventure de l’Agence Hardy présente une fois de plus un nouveau décor, cette fois exotique, mais une fois de plus hostile. Dans ce contexte dangereux l’élégance d’Edith Hardy, efficacement représentée par les dessins d’Annie Goetzinger, présente un contraste saisissant.

Fiche technique

Format : album
Pages : 48 pages couleurs
Scénario : Pierre Christin
Dessin & Couleurs : Annie Goetzinger
Éditeur : Dargaud
Sortie : 7 mars 2008
Prix : 11,99 €