Âge tendre – Avis +

Présentation de l’éditeur

La Présidente de la République l’a décidé : tout élève doit faire, entre sa troisième et sa seconde, une année de service civique quelque part en France. Valentin Lemonnier n’a pas de chance : ses vœux ne sont pas respectés, et il est envoyé dans le Pas-de-Calais, dans un centre pour personnes âgées atteintes d’Alzheimer, minutieusement reconstitué pour ressembler à un village des années 60.

Sa première mission semble assez simple : écrire une lettre à une pensionnaire qui a répondu à un concours dans un Salut les Copains de 1967, pour lui annoncer que, malheureusement, Françoise Hardy ne va pas pouvoir venir chanter dans leur ville.

Sauf que c’est difficile d’annoncer une telle mauvaise nouvelle. Alors il annonce l’inverse. Françoise Hardy viendra ! il s’y engage personnellement. Et pour ce faire, il va falloir trouver un sosie de la star, qui vienne chanter son tube La maison où j’ai grandi à tous les pensionnaires.

Avis de Claire

Chaque roman de Clémentine Beauvais est une promesse d’enchantement. À chaque fois, on se demande où sa fantaisie et son imagination vont encore nous entraîner, et une nouvelle fois, on n’est pas déçu…

Tout d’abord, nous avons la joie de nous retrouver dans l’univers des Petites Reines, à travers un clin d’œil bienvenu. Dans cet univers, la France est gouvernée par une présidente au nom exotique, on vous laisse découvrir tout cela dans le roman. Cette dame a imposé aux ados un service civique d’un an, que les jeunes doivent faire en dehors de leur lieu d’origine.

C’est ainsi que Valentin, quinze ans, originaire d’Albi, se retrouve catapulté dans la région ô combien différente des Hauts de France, dans le secteur hospitalier, ce qu’il redoutait le plus. Tout un univers s’ouvre à lui… Sur un coup de tête, il s’auto-proclame fan de Françoise Hardy, alors qu’il ne sait même pas qui c’est. Cette singularité va se révéler non seulement bénéfique, mais aussi indispensable à sa vie.

Pour couronner le tout, le stage doit se clôturer par un rapport de trente pages, à rédiger selon des règles bien précises. Et c’est ce rapport que nous donne spécifiquement à lire Clémentine Beauvais, qui trouve ainsi une astuce savoureuse pour jouer avec le fond et la forme comme elle aime si bien le faire. Bien sûr, Valentin va dépasser les trente pages, et c’est donc un roman absolument épatant qui en résulte, pétri d’humour, de tendresse et de nostalgie. Une ode à la vie sur un air de Françoise Hardy !

Fiche technique

Format : broché
Pages : 378
Éditeur : Sarbacane
Sortie : 19 août 2020
Prix : 17 €