Action – The salvation

– Il faut savoir sacrifier une brebis pour sauver les autres. Je suis comme un berger avec son troupeau.

Les habitants de la petite ville de Black Creek accueillent Henri Delarue (Jeffrey Dean Morgan) et ses hommes. Cette fois-ci, il ne vient pas collecter l’argent de sa « protection ». Il est venu pour son frère qui – sortant de prison – a été abattu avec un de ses amis. Le maire (qui est aussi le croque-mort) ainsi que le shérif (qui est aussi le pasteur) l’informent que le coupable ne peut être qu’un étranger.

Delarue en prend note et connaissant le vieil adage de la Bible décide d’appliquer la sentence selon la formule « œil pour oeil » : deux vies contre deux vies. Et puis non, finalement ce sera trois.

Quant à la somme versée pour la protection, elle, est doublée jusqu’à ce que le coupable soit trouvé.

Le lendemain, les habitants de la ville ont trouvé le coupable. Il s’agit de Jon (Mads Mikkelsen), un colon danois vétéran de la seconde guerre de Schleswig (1864). Le fait d’avoir combattu les Allemands lui vaut tout son respect de la part du “Corse” (Eric Cantona) le bras-droit de Delarue. Cela ne l’empêche pas de l’assommer et de le livrer à Delarue.

Tourné en Afrique du Sud (qui représente un Ouest américain crédible), ce western nous présente des personnages complexes. De plus, les combats innovent. Les adversaires tirent souvent à l’aveugle à travers les murs, les planchers et les toits avec parfois des résultats inattendus.

En arrière-plan, on devine le passé de l’Amérique (le massacre des Indiens) et son avenir avec ses perspectives économiques (le pétrole).