Action – Aeon Flux


– Cela fait 400 ans que j’attends ce jour.

2415, il y a quatre siècles la presque totalité de la population de la Terre a été éliminée par un virus mortel. Les cinq millions de rescapés vivent isolés du monde extérieur dans la cité close de Bregna.

Ils sont dirigés par un conseil de scientifiques présidé par Trevor Goodchild (Marton Csokas). La seule opposition à leur pouvoir est l’organisation clandestine des Monicans. L’un des meilleurs assassins des Monicans se nomme Æon Flux (Charlize Theron). Envoyée pour éliminer Goodchild, elle va découvrir l’impensable.

Basé sur la série d’animation télé Æon Flux de 1995, ce film de science-fiction donne une large part aux mystères et aux révélations. Les combats reposent largement sur les scènes d’acrobatie, ce qui procure une dimension physique aux affrontements, un élément paradoxal dans un contexte hightech. En effet, la ville de Bregna baigne dans l’artificiel. Même les vastes pelouses peuvent se révéler des pièges mortels, car les brins d’herbe sont capables de se métamorphoser en piques perçant les mains et les pieds.

Dans cette cité-état sécurisée, le règne des apparences est à l’œuvre.

Présenté au dernier moment à la presse, ce film obtint (en représailles ?) de mauvaises critiques. En fait, il unit efficacement anticipation, spéculation et scènes d’action.