– Tu crois qu’il dit la vérité ?
– Je ne sais pas. Mais il ne pleut pas et il a une flaque sous lui.
Los Angeles ne possède pas un meilleur flic de la ville, mais deux ! Entre deux enquêtes, le sophistiqué lieutenant Raymond Tango (Sylvester Stallone) se détend en consultant les cours de la bourse.
Pendant ce temps, le rustique lieutenant Gabriel Cash interroge un tueur à gages grâce à une chaise. Il pose la chaise sur la poitrine du suspect et s’assied dessus (Cash n’avait pas de piano disponible).
Les exploits de ces deux policiers contrarient le trafiquant Yves Perret (Jack Palance) qui décide de se débarrasser d’eux. Un assassinat les transformerait en martyrs. Mais la justice américaine va régler le problème. Quelques preuves falsifiées permettent de les envoyer en prison. Là-bas, les détenus qu’ils ont autrefois arrêtés les neutraliseront… définitivement.
Cela commence par un thriller, puis cela bascule dans le film carcéral, ensuite cela devient un film d’action agrémenté de nombreux gags (certains étant réussis).
Pour information, le scénario n’était pas terminé au début du tournage. Puis le directeur de la photographie a été renvoyé en plein tournage par Stallone.
Ensuite, le réalisateur Andreï Kontchalovski a voulu en faire un film sérieux (le sujet s’y prêtait). Il a aussitôt été renvoyé par la production. Pour le remplacer : voici Sylvester Stallone, suivi de Peter MacDonald (producteur exécutif et directeur de la deuxième équipe) et enfin Albert Magnolia.
Puis il y a eu un montage, puis un deuxième, puis un troisième… et finalement, le film est sorti.
Tout ce chaos a permis au film d’obtenir quelques nominations à la 10e cérémonie des Razzie Awards :
– Pire acteur pour (Sylvester Stallone)
– Pire second rôle pour (Kurt Russell)
– Pire scénario