Octobre : mois de l’imaginaire

C’est une belle initiative portée au départ par des petites maisons d’édition de genre qui ont rallié les grandes machines du paysage du livre français : un mois (octobre) consacré à la mise en avant et en valeur des littératures de l’imaginaire. Il y a maintenant 35 maisons d’édition qui souhaite certes vendre plus pour produire plus, mais permettre une meilleure exposition en librairie.

Pour beaucoup, c’est un secteur de niche, c’est-à-dire que la production ne peut intéresser qu’un petit nombre d’individus, toujours les mêmes, sans possibilité d’évolution du chiffre d’affaires, donc… bof !

Pourtant, et c’est logique, parmi toute la production littéraire classée dans l’imaginaire, les sous-genres sont légion et il y a autant de différences entre deux titres de SFF qu’entre un space opera à la Star Wars et de la littérature blanche. En bref, nous ne devons pas nous laisser catégoriser par le marketing, et chaque amoureux des mots devrait se laisser tenter une (ou plusieurs fois) par un titre de l’imaginaire.

Il est prouvé que, plus on alterne les genres et mieux on travaille les muscles du cerveau, de la musculation facile et divertissante, ça ne se rate pas. Cette année, deux nouveaux éditeurs rejoignent le mouvement, Rageot et Auzou, des spécialistes de la jeunesse. Et c’est une bonne nouvelle, car la richesse et la profusion des romans fantastiques pour les plus petits des lecteurs est d’une richesse unique qui va les aider à forger leur réflexion !

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