Ciné FX – Evil cult

Né de parents appartenant à deux clans rivaux en arts martiaux, le jeune Chang Mo-Gei a assisté au suicide de ses parents qui ne voulaient pas révéler la cachette de son parrain. De plus, au cours du combat, Mo-Gei a été victime d’une attaque secrète, « la marque du spectre » le rendant incapable de maîtriser les arts martiaux.

Recueilli par son grand-père paternel, il subit pendant des années la haine et les persécutions de son cousin Qingshu. Sauvé par la mystérieuse Xiaozhao, ils tombent tous deux d’une falaise et sont considérés comme morts.

Mo-Gei (Jet Li) cherche alors à trouver refuge dans la secte Ming dirigée par son grand-père maternel. Or, celle-ci est sur le point d’être attaquée par une coalition d’écoles d’arts martiaux. Leurs chefs ont l’idée d’envoyer un espion qui se fera passer pour Mo-Gei qu’ils croient morts. Mais ce projet est découvert et les membres de la secte Ming reçoivent alors pour ordre d’éliminer toute personne affirmant être Mo-Gei.

Basé sur le roman L’Épée céleste et le sabre du dragon de Jin Yong, cette adaptation aux multiples personnages (certains présents dans le roman sont absents du film) se révèle riche en combats d’arts martiaux, aussi spectaculaires que surréalistes.

Les techniques secrètes sont redoutables, telle la « technique des neufs yang » que l’on croyait perdue. Mais, un cuisinier du temple de Shaolin retrouve par hasard un manuscrit ce qui lui permet de dévaster son temple. Quant à Mo-Gei, il découvre dans une tombe des inscriptions (en persan!) qui vont lui permettre d’acquérir en trois heures une maîtrise des arts martiaux alors qu’il faudrait 30 ans à un homme ordinaire.

Ce film regorge également de scènes humoristiques… ou plutôt de scènes qui se veulent comiques, mais le genre s’apparente plus au ridicule qu’à l’humour.