Par un matin de mai, la radio annonce une journée noire : paralysie des transports, grandes manifestations dans l’ensemble du pays. Tout est au point mort : c’est la grève. Dans le Quartier latin, place Sainte-Geneviève, monsieur Jean (Daniel Russo) ouvre le rideau métallique de sa librairie, «L’Armurerie».
Si les autres commerçants du quartier apprécient modérément cet état de fait, monsieur Jean, lui, ne voit pas cette grève générale d’un mauvais oeil. Ancien baron de la lutte syndicale des années 60, il retrouve, entre deux citations littéraires, le goût du combat en orchestrant par téléphone la grève des messageries de la presse.
Bien avant ses succès commerciaux, Fabien Onteniente savait faire de petits films simples, frais et sympathiques. C’est le cas avec ce long-métrage marqué par sa première collaboration avec Bruno Solo, où Paris est un village, où la solidarité est un art de vivre et où le temps est suspendu au rythme de la « grève-party »…