Coq de combat : tome 2 – Avis +/-

– Une mort accidentelle dans le cadre d’un programme éducatif n’est pas inévitable.

L’entraînement au karaté a permis à Ryo Narushima de s’endurcir, de se discipliner et de résister aux attaques des autres adolescents enfermés comme lui dans le centre de détention. À un contre cinq, il survit et l’emporte. La sanction tombe aussitôt : cachot et tabassage par les gardiens.

Néanmoins le directeur de l’établissement est préoccupé. Car Ryo est un meurtrier. Or selon la loi japonaise il sera libéré dès qu’il atteindra sa majorité. La solution est simple : il ne doit pas sortir vivant du centre.

Le moyen est évident. Kurokawa le professeur de karaté est la personne idéale pour tuer « accidentellement » son élève. Celui qui est emprisonné depuis plus de vingt ans pour avoir commis un attentat politique peut bien rendre service à la société.

Comme il est difficile pour le lecteur d’éprouver de la sympathie pour Ryo qui a assassiné sa propre famille, les auteurs l’ont placé dans une succession de situations critiques.

La fragilité physique de Ryo est manifeste à l’occasion d’un combat contre une montagne de muscle qui sait parer toutes ses attaques, alors que les flammes ravagent le bâtiment dans lequel il se trouve.

Fiche Technique

Scénario : Izo Hashimoto
Dessin : Akio Tanaka
Traduction : Sae Cibot & Tongklam
Lettrage : Kristopher Deck
Editeur : Delcourt
Sortie : avril 2012
Prix : 7,99 €
Réédition poche, 212 pages noir & blanc, sens de lecture japonais