Rencontre avec Hope Tarr

J’ai Lu avait organisé un délicieux moment avec l’auteur Hope Tarr, new-yorkaise venue en France pour des recherches et quelques articles concernant les points touristiques à visiter.

Comme c’est souvent le cas avec les auteurs anglo-saxons, la rencontre fût tout à la fois passionnante et chaleureuse. Passionnée d’histoire, elle a confessé avoir été fascinée par les Suffragettes anglaises qui ont été précurseurs d’un mouvement qui, heureusement, a finit par porter des fruits.

Son seul roman historique traduit en français, La Rose de Mayfair, retrace justement cette époque en y mêlant l’extrême pauvreté d’une partie importantes des londoniens qui pour vivre ou plutôt survivre sont prêts à tout. Un second livre a été traduit dans la collection Audace de Harlequin, Le livre des fantasmes.

Deux autres romans suivent La rose de Mayfair, et J’ai Lu pour Elle a acheté les droits. Il ne leur suffit donc plus que d’être commercialisés… vite nous l’espérons !

Lorsque nous avons parlé plus en avant de l’Histoire avec un grand « H », elle a tout de suite pris plaisir à révéler qu’elle aimait particulièrement mêler de vrais personnages ayant existé à ses récits. Dans l’un de ses livres, elle a intégré le premier ministre anglais Benjamin Disraeli, et beaucoup d’autres.

Dans La Rose de Mayfair, la suffragette Callie Rivers rencontre la famille Booth, créateurs du alors très novateur Armée du Salut qui a révolutionné la perception des bonnes oeuvres puisque ils professaient l’Evangile mais également la charité (dans le sens noble du terme) puisque qu’ils donnaient à manger, permettaient aux indigents de se laver, offraient quelques lits tout en vivant à peine mieux que ceux qu’ils aidaient.

Mais elle s’épanouit également dans les romans contemporains épicés qui sont publiés en général dans la collection Blaze (correspondrait à Passion Intense, même si Blaze est une marque Harlequin, la qualité éditoriale est assurément du côté de J’ai Lu sur ce type de romances). Elle dit lire beaucoup de romances également et ses auteurs favoris sont Lisa Kleypas, Mary Jo Penny, Cathy Maxwell…

Les participants à cette rencontre ont été étonnées de voir que Hope Tarr parlait très bien français, même si elle avouait un manque de pratique. Elle l’a étudié à la Fac où elle passait diverses maîtrises de psychologies et d’Histoires. Comme de nombreux Français se sont installés à New York, elle s’est inscrite à des réunion de conversations dans le seul but de pouvoir commander un morceau de pain à la terrasse d’un café parisien sans qu’on s’imagine qu’elle veuille mettre un âne à mort !

Elle s’investit énormément dans le caritatif, qu’il soit à but culturel ou pour défendre les droits des animaux familiers, ainsi que la défense des femmes. A New York, elle organise tous les mois une rencontre que l’on peut comparer aux salons de lecture du XVIIe.

Dans un bar de Soho, lecteurs, éditeurs et auteurs se rencontrent, dégustent des cocktails, discutent, lisent les passages de romans féminins dans un esprit simple et très chaleureux. Les bénéfices sont reversés à des associations pour la défense des femmes battues ou pour aider les jeunes mères célibataires…

Elle estime la fréquentation entre 30 à 150 participants à chaque salon, ce permet de garder une ambiance intime, même si au delà de 100 cela l’est un peu moins… Tout autant dans ses manifestations caritatives en faveur des animaux, Hope Tarr a réussi à s’affranchir des grands groupes ou associations tout en motivant des célébrités à la soutenir.

Dans tout ce qu’elle entreprend, Hope Tarr mêle intégrité et plaisir… Ses livres s’en ressentent ainsi que ses diverses actions culturelles et caritatives. Une grande dame, et l’on espère que sa venue en France permettra aux éditeurs de continuer à la traduire… pour notre grand plaisir !

Crédit photo : Onirik (merci à Marc Emery)

Merci à Hope Tarr pour toutes les raisons citées, mais aussi pour les cadeaux qu’elle a ramenés à chacune des participantes.

De gauche à droite : Delphine de Boulevard des Passions, Artimissia Gold du blog Songe d’une nuit d’été, Hope Tarr, Gudrun La Loufoque de Onirik.net et Florence Salvador organisatrice de la rencontre pour J’ai Lu Pour elle. Un grand merci à elle pour son extrême gentillesse.