Présentation de l’éditeur
His name is Ares, and the fate of mankind rests on his powerful shoulders. If he falls to the forces of evil, the world falls too. As one of the Four Horsemen of the Apocalypse, he is far stronger than any mortal, but even he cannot fight his destiny forever. Not when his own brother plots against him.
Yet there is one last hope. Gifted in a way other humans can’t-or won’t-understand, Cara Thornhart is the key to both this Horseman’s safety and his doom. But involving Cara will prove treacherous, even beyond the maddening, dangerous desire that seizes them the moment they meet. For staving off eternal darkness could have a staggering cost : Cara’s life.
Avis de Callixta
Larissa Ione fait partie des très bons auteurs de romance paranormale, constat obtenu après avoir publié une série de cinq tomes autour de démons, d’anges et de créatures diverses qu’elle fait évoluer dans un monde foisonnant, complexe et sensuel.
Elle débute maintenant une nouvelle série qui s’inscrit totalement dans la continuité de la précédente, ce qui est une très bonne idée car les possibilités et la richesse de la mythologie qu’elle a créé permettent encore l’exploration de nombreuses pistes. Nous retrouvons d’ailleurs au cours du roman plusieurs personnages croisés ultérieurement et qui connaissent quelques aventures supplémentaires pour notre plus grand bonheur. Mais Il s’agit bien d’un axe nouveau qu’a inventé Larissa Ione et l’idée est brillante.
Elle reprend, en effet, la légende des quatre cavaliers de l’Apocalypse, Mort, Famine, Guerre et Peste. Ils figurent dans l’Apocalypse de Jean et le Nouveau Testament raconte comment, en brisant les sceaux du livre des destinées, ces quatre dangers ont été libérés pour ravager la terre. Larissa Ione réinvente ces personnages, en leur donnant une double face.
Ils sont des êtres du côté du bien mais un sceau les maintient là, si jamais il vient à être brisé, c’est la partie maléfique qui l’emportera et provoquera le début d’Armageddon, de la fin du monde. Le début du roman montre justement comment l’un d’entre eux, Peste, va basculer dans le mal, provoquant épidémies et maladies partout à la surface de la terre. Ses deux frères et sa sœur (Larissa Ione a eu la bonne idée de faire de Famine une charmante jeune femme !) sont alors directement menacés car la rupture d’un sceau place le suivant en grand danger. Et celui-ci est Arès, Guerre. Evidemment, il va falloir tout faire pour ne pas briser ce sceau qui n’attend que cela.
Il serait alors cruel de raconter comment dans cette histoire d’une richesse exceptionnelle, Arès va rencontrer la jolie Cara. Cette jeune femme dotée d’un curieux pouvoir qui lui permet de soigner les animaux vit seule lorsqu’elle est amenée à porter secours à ce qu’elle prend pour un chien. Ce simple geste, plutôt normal pour elle, va la plonger au cœur de la lutte pour arrêter la fin du monde. Larissa Ione a un talent diabolique pour tisser des histoires claires dans un monde très complexe.
Ne pensez pas que cette lutte entre le bien et le mal est manichéenne ou simpliste. Bien au contraire, les enjeux sont rapidement très compliqués et les dilemmes se multiplient pour les différents personnages. L’intrigue se déroule avec limpidité et un dynamisme extraordinaire. Chaque page apporte une nouvelle piste, pose de nouvelles question et en révèle un peu plus sur les quatre cavaliers et leurs secrets. Ils évident qu’ils auront encore beaucoup à nous révéler.
Au cœur de cette histoire, la relation entre Cara et Ares est très simple et même classique. Elle est l’innocente plongée au cœur d’une affaire qui la dépasse, mais dans laquelle elle va s’investir. Il est un guerrier qui a déjà beaucoup perdu et ne croit plus en grand-chose. Mais le dévouement, le goût du sacrifice même de la jeune femme vont faire leur œuvre.
Ajoutons que Larissa Ione écrit les scènes sensuelles comme personne, les multipliant avec talent. De plus, Larissa Ione a l’habileté de nous faire suivre cette histoire du point de vue des héros mais également de nombreux personnages secondaires qui appartiennent à des espèces différentes. Nous retrouvons ainsi, Kynan, personnage récurrent de sa précédente série, qui appartient à une sorte d’agence d’état pour les créatures surnaturelles. Démons à forme humaine ou non, anges, humains se croisent dans un univers étonnamment cohérent et solide. Chacun a ses intérêts, les équilibres sont subtiles, les amitiés parfois surprenantes, les mélanges d’espèce aussi… Mais quel plaisir !
Ce gros livre se dévore littéralement, tellement il utilise avec bonheur les éléments d’un monde que l’auteur a eu le temps de peaufiner pendant les cinq premiers tomes en les mélangeant avec un nouvel angle passionnant.
A la fin du roman, si Cara et Ares ont trouvé leur place, la fin du monde n’est pas forcément repoussée. Il faudra encore se battre, ce que les prochains tomes démontreront sans doute amplement. Comme le prochain est prévu pour fin 2011, nous devrons nous armer de patience !
Fiche Technique
Format : poche
Pages : 432
Editeur : Grand Central Publishing
Sortie : avril 2011
Langue : anglais
Prix : 5,68 €