Un des films « politiques » les plus importants de l’après-guerre… Oeuvre de commande, dans la même lignée que La bataille du rail, du même René Clément qui gagna la Palme d’or à Cannes en 1946, ce père tranquille contribua avec une réelle force d’impact à réconcilier la France de l’Occupation et la France de la Collaboration, en véhiculant l’idée que les Français étaient tous des résistants dans l’âme.
Hormis ce point discutable, cette chronique a gardé tout son charme, l’histoire étant pleine d’émotion vibrante, grâce au jeu moderne de Noël Noël, la grâce joyeuse de Nadine Alari, ou encore la gouaille bon enfant de Paul Frankeur. Certains reconnaîtront dans le personnage du jeune fils révolté du Père tranquille, le très célèbre animateur de France Inter, José Arthur.
A voir et revoir…