TCM – Un, deux, trois

En pleine guerre froide, alors que le mur de Berlin sera édifié pendant le tournage, Billy Wilder renvoie dos à dos les deux blocs qui font trembler le monde.

Caustique et grinçant, il utilise bien avant l’heure de la mondialisation, un symbole : le Coca Cola… Entre communistes revêtus d’une apparente rigueur morale et qui ne sont que des profiteurs et jouisseurs et le capitaliste pur et dur (génial James Cagney) qui lui, possède les moyens et la liberté pour agir, mais pas le temps, le constat est une chronique de la mort annoncée… En jeune premier « innocent », Horst Buchholz tire son épingle du jeu.

Ce film drôle et cynique fut un échec à sa sortie pour cause certaine d’être en avance sur son temps et surtout de jouer sur le mode tragicomique alors que l’air du temps est à la dramatisation de la situation politique.

A redécouvrir !