Vingt-quatre heures de la vie d’une jeune femme… qui doit prendre une décision qui transformera sa vie à jamais, alors que nous la suivons, discrète, peu loquace, observatrice et agissant du mieux qu’elle le peut à son travail, femme de ménage dans un hôtel.
Quelle justesse dans le scénario, où tous les protagonistes continuent d’agir, de s’interpeller, entre crises de nerfs, de rires, de haine, où tout le monde juge sur l’apparence alors qu’une jeune fille passe tranquillement de l’adolescence à l’âge adulte en trouvant en elle les ressources pour poursuivre son existence. Premier grand rôle de Virginie Ledoyen, c’est aussi l’un de ses meilleurs.
Elle domine de son regard hypnotisant et affuté une distribution où le naturel apuré est préféré au démonstratif. Benoît Magimel offre lui aussi une brève mais passionnante prestation.
Du cinéma d’auteur avec un thème toujours d’actualité…