The Bluecoats, tome 1 : Robertsonville Prison – Avis +/-

– Alert ! The prisoners have escaped !
– What !?

Le sergent Chesterfield et le caporal Blutch viennent de voir leurs propos traduits dans la langue d’Abraham Lincoln. Cet album relate leurs mésaventures ainsi que celles de leurs geôliers. Car enfermer les deux plus grands maladroits héroïques du 22e de Cavalerie dans une prison confédérée n’est pas une bonne idée.

Remarquez le caporal Blutch y serait bien resté tranquillement jusqu’à la fin de la guerre. Mais la découverte parmi les gardiens du camp d’un quidam aussi hargneux que lui va éveiller en lui l’instinct du patriotisme. Paradoxalement celui qui avait toujours essayé de déserter l’armée de l’Union va tout faire pour regagner ses lignes, même s’il faut pour cela creuser un tunnel d’évasion sans outils (avec les mains ? non, avec les dents !).

Outre l’humour on retrouve en arrière-plan les horreurs de la guerre en général et de la guerre de Sécession en particulier. Le nom de Robertsonville renvoie à la prison d’Andersonville où moururent 13.000 des 52.000 prisonniers nordistes qui y furent détenus.

Fiche Technique

Scénario : Cauvin
Dessin : Lambil
Editeur : Cinebook
Sortie : décembre 2008
Prix : 9,50 euros