Présentation de l’éditeur
Ne parlez pas à Max du bonheur d’avoir seize ans ; ne lui dites pas que l’on peut être heureux à seize ans. Quand le monde devient trop petit pour le rêve, quand la famille tourne à l’enfer et le lycée à la prison, quand les autres, les potes, les meufs, s’emmurent dans l’indifférence et quand le fun lasse -les bécanes, la zic, Internet, la fauche et le teuch – il ne reste alors qu’à se barrer ; Max veut fuir à perdre haleine.
Sans retour. Sur son chemin il croisera beurs, policiers, marginaux, s’essaiera seul à la vie, connaîtra son premier amour, en quête de ce dialogue qui lui est refusé. Jusqu’à décider d’enfin grandir… Plongée dans le monde des jeunes dont l’auteur nous fait partager les rites, le langage, les peurs et les incertitudes, l’humour et l’émerveillement aussi, ce roman raconte le passage qu’est l’adolescence. Une photographie sans complaisance de ses mœurs, des difficultés entre générations. Un récit passionnant, émouvant et drôle où les uns et les autres se reconnaîtront…
Avis d’Emilie
Un roman divertissant que l’on lit sans s’arrêter de la première à la dernière ligne. Malgré quelques clichés du genre, le ton est assez juste. De plus, le personnage principal est masculin, est c’est assez rare pour être souligné. Bien souvent les romans « adolescents » sont écrits d’un point de vue féminin.
Max nous rappelle bien des situations avec nos parents, avec le lycée, avec ces nombreuses questions existentielles (« comment coucher avec une fille ? », « comme draguer sans être un gros lourd ? », « à quoi ça sert la vie ? »…) que nous avons vécues, nous jurant de ne jamais ressembler à la génération qui nous a élevée.
Juste un défaut, le « parler djeun » utilisé par Christian Spitz – le célèbre Doc – est de trop. Les jeunes ont certainement un vocabulaire bien à eux, mais ici, cela les fait juste paraître plus bêtes qu’ils ne sont. C’est dommage.
Coup de coeur spécial pour le personnage de Laetitia, qui « crève le papier », si l’on peut dire !
Fiche technique
format : poche
pages : 252
éditeur : J’ai lu
sortie : 4 janvier 1999
prix : épuisé, disponible sur les sites d’occasion