Ostende 1905 – Avis +


Un cageot de poissons déversé devant ma porte, un émissaire perse assassiné dans sa baignoire, un tableau indécent exposé au Kursaal, moi qui pensais qu’Ostende était une ville paisible.

Sa majesté Léopold II le roi des Belges est contrarié. La ville balnéaire d’Ostende pouvait s’enorgueillir de sa présence. Et voilà qu’on déverse des dizaines de maquereaux devant le Chalet royal ! Ce cadeau est accompagné d’un pamphlet « De quoi déguster pour la mère maquerelle du roi Blanche La Poissonnière » (peut-être une allusion à une certaine Blanche Delacroix, qui se trouve être enceinte des œuvres du roi).

Ceci survient alors que le roi doit recevoir Mozafafred-ed-Din le shah de Perse, dont l’émissaire vient d’être retrouvé trucidé dans sa baignoire (selon la méthode expérimentée par Charlotte Corday sur Marat). Quant au portrait royal se trouvant dans le hall d’honneur du célèbre casino Kursaal, il s’avère qu’il a été remplacé par une œuvre d’art inconnue quelque peu blasphématoire qui a pour titre « Blanche, reine maquerelle en majesté ».

Tout ceci préoccupe donc sa majesté qui charge le commissaire de police Hendrikus Ansor de l’enquête et lui ordonne de trouver au plus vite un coupable. Euh, sa majesté veut dire « Le » coupable ? Non, UN coupable, rien ne doit contrarier la prochaine visite du shah de Perse.

Parsemé de personnages authentiques[[dont le peintre James Ensor que l’on retrouvera dans l’album Coq-sur-Mer 1933 aux Éditions Anspach]], ce polar historique a fait de la ville d’Ostende un personnage à part entière, ce qui contribue à établir une atmosphère à la fois réaliste et pittoresque.

Fiche technique

Format : broché
Pages : 52 + dossier didactique de 8 pages
Scénario : Patrick Weber
Dessin : Olivier Wozniak
Couleur : Cerise
Éditeur : Anspach
Sortie : 4 novembre 2022
Prix : 15,50 €