– Au crime, je réponds par le crime !
La guerre de Sécession vient de s’achever. C’est sur le train emmenant des ouvriers pour la construction d’une ligne de chemin de fer que sautent les frères Canfield. Ces quatre Sudistes viennent d’échapper aux autorités, suite à une fusillade ou un soldat de l’Union vient d’être abattu. Arrivés sur le chantier, ils apprennent que comme les nouveaux ouvriers ont combattu dans l’un ou l’autre camp, ils doivent dans un esprit de conciliation prêter le serment d’allégeance aux États-Unis. L’ainé Brit (Randolph Scott) prête serment volontiers. Mais deux autres frères refusent et empêchent le plus jeune de prêter serment.
Alors que Brit commence sa carrière dans le chemin de fer qui doit aller vers l’Ouest, les trois autres frères Canfield sont embauchés par Cole Sanders (Roy Roberts). Ce propriétaire d’un saloon itinérant suit le chantier de chemin de fer en proposant alcool et jeu, absorbant la paie des ouvriers et en transformant la plupart en épaves alcoolisés. Les frères Canfield se retrouvent dans des camps opposés.
Cette adaptation du roman de James Vance Marschall Santa Fe, The Railroad That Built a Empire, présente la construction d’un pays neuf alors que les États-Unis se relèvent de la guerre civile. Le moyen d’unir le pays est le train. Il est largement présent que ce soit comme moyen d’évasion, transport rapide et lieu d’affrontement.
À noter la présence de deux conducteurs de locomotive, l’un obèse, l’autre fluet, qui s’enguirlandent régulièrement. Toute ressemblance avec Laurel et Hardy est évidemment purement fortuite.