Présentation de l’éditeur
Invitée à passer l’été chez sa tante Agnès dans la splendide propriété de Rushwater, Mary Preston, jolie jeune fille sans fortune, tombe follement amoureuse du séduisant David Leslie. Cependant, Agnès et sa mère, l’excentrique Lady Emily, espèrent persuader Mary de faire un tout autre mariage, beaucoup plus convenable.
C’est lors d’un bal somptueux organisé à Rushwater que va se décider le bonheur de Mary… Publié pour la première fois dans les années trente, Le parfum des fraises sauvages est une éblouissante comédie romantique.
Avis de Evyneria
Invitée cet été par sa tante Agnès, Marie Preston se réjouit de rejoindre la famille Leslie à Rushwater. Car, contrairement à eux tous, la jeune femme peine à joindre les deux bouts et se sent terriblement fatiguée. Mais une fois sur place, bien qu’elle soit admirablement bien accueillie et choyée, les sentiments de Marie sont mis à rude épreuve face au très séduisant David, l’artiste de la famille Leslie. Et pendant que cette dernière espère de lui quelques attentions, Agnès projette secrètement la rapprocher de quelqu’un d’autre…
David est un homme très égoïste, un artiste qui plus est. Il n’est pas méchant, au contraire, mais inconsciemment, il fait du mal par ses actes manqués et ses paroles inconsidérées. C’est un homme qui mène une vie oisive, au grand désarroi de ses parents. Il a une vision de la vie bien à lui. Notre si douce et prude Mary, totalement sous le charme, a le cœur qui s’affole au moindre effleurement ou attention de sa part lui faisant ainsi espérer une belle romance. Mais la jeune femme se sent très vite offensée, vexée puis très agacée par le comportement de David. En fait, ce dernier n’est pas fait pour elle, tout simplement, surtout qu’un autre homme de la famille, bien plus mûr et charismatique, la comblerait…
Ce roman d’Angela Thrirkell est très bien écrit et bien qu’ il ait été publié en 1934 le style narratif est très accessible et agréable. Il y a un côté guindé parfois, mais il est à l’image des personnages et de leur milieu social. L’auteur nous offre une sympathique comédie anglaise se déroulant après la Première Guerre mondiale, quand la vie redevenait plus douce pour les familles telles que les Leslie. Ils vivaient ainsi dans une grande maison dans laquelle souffle un vent de légèreté.
Angela Thirkell dépeint la société anglaise et ses pairs avec beaucoup humour. En effet certains de ses personnages sont assez caricaturés, mais à juste dose, car leurs incroyables défauts et manies nous paraissent avec le temps attendrissants et touchants. Les protagonistes de cette histoire seraient en désaccord avec nos dires, en effet, les comportements de certains les irritent au plus haut point pendant que nous, nous en rions.
La famille Leslie est d’ailleurs très attachante, on adore les suivre dans leur ballade, quand ils font des réceptions, et lorsqu’ils se rendent à l’église – comme toujours en retard et en exaspérant les gens autour d’eux par leur grand manque de discrétion. C’est une famille qui se fait remarquer, surtout Lady Emily. Cette femme a le don de nous faire rire aux éclats tant elle est étourdie et en même temps maniérée.
On passe de réels bons moments en la voyant régenter sa famille, ses domestiques et ses invités. Finalement, tous les personnages de ce roman sont atypiques ; il y a ainsi de l’intelligence, de l’extravagance, de la sottise, de l’innocence, des rêves romantiques ou bien loyaux, de la douceur et de l’humour.
Voilà pourquoi nous adorons Le Parfum des fraises sauvages.
Fiche technique
Format : poche
Pages : 288
Editeur : 10/18
Sortie : 4 mai 2017
Prix : 7,50 €