La réforme qu’a apportée Martin Luther en terme de religion a donné lieu à une plus grande liberté d’interprétation de la Bible et donc la possibilité de contester les dogmes d’alors.
Mais l’enjeu de l’époque était l’abandon des indulgences, ce moyen inique d’enrichir les caisses d’Eglise de Rome en vendant des passe-droits pour écourter le temps d’attente au purgatoire.
Comme le théologien allemand affirmait que le Salut ne s’obtenait que « gratuitement, par la foi » et non pas en s’imposant des sacrements et des punitions ou en payant, il était considéré comme dangereux. La politique aidant (les grands électeurs allemands voulaient se séparer de l’emprise de l’église catholique) le schisme a été consommé et depuis la chrétienté comprend de multiples branches et l’Allemagne a poursuivi un réveil qui l’a affranchie et rendue extrêmement puissante.