Présentation de l’éditeur
En 2023, le taux de chômage aux USA a explosé, la crise économique bat son plein, les conflits pour l’accès à l’eau potable se multiplient, le gouvernement ne peut plus rien face aux gangs de tous bords et la population se réorganise en tribus. Jasper, un trentenaire romantique, survit de ville en ville avec ses compagnons, tous issus de la classe moyenne. Lui n’a qu’un objectif, dans ce monde qui s’écroule, trouver le grand amour ! Mais une nouvelle drogue fait fureur : le Dr Bonheur, censée rendre les gens heureux… Serait-ce l’ultime solution en attendant la fin du monde ?
Avis d’Emilie
Le roman d’anticipation est à la mode, mais rares sont ceux qui sont aussi bien menés que Notre fin sera si douce.
Ici, point de virus dévastateur, ni de catastrophe nucléaire, ou de guerre mondiale. La société est tout simplement arrivée à un point de non retour. Le capitalisme a donné tout ce qu’il pouvait et l’économie s’est effondrée. La société était basée sur l’argent, et donc, plus rien ne fonctionne.
Les gens sont revenus à leurs instincts primitifs, et vivent en gangs. Politiciens et police ne peuvent plus rien faire. Nous suivons notre héros, un peu fleur bleue, qui parcourt le monde avec ses amis, dans l’espoir de trouver le grand amour.
Loin du titre qui promet une fin heureuse, le roman est particulièrement grinçant. Pas dans son style, mais dans la réflexion qu’il apporte. Car la fin qu’il promet nous pend au nez. Lorsque l’auteur parle des événements qui ont amené cette fin de civilisation telle que nous la connaissons, il est difficile de ne pas faire de rapprochements et de parallèles avec notre propre actualité.
C’est sans doute ce qui rend ce livre si grinçant. La quête de l’amour est aussi un joli thème, mais sert un peu d’excuse pour dépeindre ce monde au bord du gouffre.
Fiche technique
Format : broché
Pages : 367
Editeur : Fleuve
Sortie : 13 mai 2014
Prix : 20 €