Cimoc (les dessous du manga) : tome 1 – Avis +/-

– Toi, tu n’es pas digne de dessiner des mangas.

Voici Kôta Inamine, futur mangaka de talent (tel qu’il se définit). Pour l’instant il vient une fois de plus d’être « invité à présenter sa démission » d’assistant-dessinateur. Dans l’enfer de Tokyo au milieu des espoirs brisés existerait-il un rayon de soleil ?Voici Mademoiselle Sawanoguchi voisine de palier de Kôta, mais également… rédactrice en chef d’un magazine de manga. Le salut est proche ! Cependant une rumeur court sur Mlle Sawanoguchi. Elle userait de sa féminité pour attirer les futurs talents afin de… de ?… les vider de leur art.

Cimoc (anagramme de « comic ») présente le milieu du manga. Si le scénario est crédible, le dessin est surréaliste en ce qui concerne la représentation de la plastique féminine. Mais Mlle Sawanoguchi explique à Kôta (et donc également au lecteur) que le public visé (les adolescents de types mâles) doivent avoir sous les yeux des personnages féminins aux poitrines disproportionnées.

De ce fait vu le public visé par le manga « Cimoc » il est logique que Mlle Sawanoguchi et les autres personnages féminins soient ainsi représentées.

Fiche Technique

Scénario : Lim Dall Young
Dessin : Lee Hae Won
Traduction : Olivier Huet
Lettrage : Studio Charon
Adaptation graphique : Agnès Moreau
Editeur : Doki Doki
Sortie : mars 2013
Prix : 7,50 euros
Pages : 192 p. dont 4 pages couleurs, sens de lecture japonais
Format : poche