Le Punisher face à John Travolta !
Oubliez le film de 1989 avec Dolph Lundgren dans le rôle du héros recevant ses ordres directement de Dieu. Cette nouvelle version du Punisher (avec Thomas Jane) relate une nouvelle genèse du héros.
Elle est basée principalement sur les comics de l’anarchique Garth Ennis et du caustique Steve Dillon. Les amateurs du comics se rappelleront la lutte cataclysmique du Punisher contre « le Russe » indestructible.
Mais dans le film, l’accent n’est pas mis sur le héros, mais sur son adversaire Howard Saint (John Travolta). Sa famille et ses amis sont patiemment étudiés par le Punisher dans un but d’anéantissement progressif.
Or l’étude des cibles du Punisher démontre que ceux-ci éprouvent des sentiments d’amour ou d’amitié et c’est sur cela que s’appuie le Punisher pour les détruire. Les soupçons se révèlent plus destructeurs qu’une rafale de mitrailleuse.
Le contraste avec le héros des comics est évident. Le héros de Jonathan Hensleigh (scénariste et producteur d’Armageddon) manie la subtilité avec précision… de même d’ailleurs que quelques explosifs judicieusement placés.