TCM – Que le spectacle commence

Oeuvre autobiographique, justement récompensée par la Palme d’or à Cannes en 1980 (ex-aequo avec le fameux Kagemusha d’Akira Kurosawa), cette « comédie » musicale est une vrai leçon de vie et de mort.

En mettant en scène quelques années plus tôt à Broadway, le spectacle Chicago [[qui fera l’objet d’une adaptation réussie au cinéma en 2003, donc après sa mort survenue en 1987]], Bob Fosse, un des plus grands chorégraphes américains des années 60 et 70, réalisateur des brillants Sweet Charity et Cabaret, est victime d’une crise cardiaque, qui provoque une prise de conscience sur ses excès, sa recherche de la perfection jusqu’à l’absurde, et ses choix…

C’est ainsi que défilent sur l’écran, les femmes (Leland Palmer, son ex-épouse, et Ann Reinking, alors sa compagne), les amis (Ben Vereen, un des plus proches amis de Bob Fosse), l’alcool, la drogue, et tout ce petit monde virevolte, étouffant peu à peu l’excellent et vibrant Roy Sheider, totalement crédible en Bob Fosse proche du point de rupture.

Apparaît alors une mystérieuse blonde tout de blanc vêtue (superbe et charismatique Jessica Lange) qui va finalement l’emporter avec elle. All that jazz, le titre en version originale est aussi le titre du premier morceau musical de Chicago.