Le petit garçon des 400 coups a bien grandi ! François Truffaut retrouve son personnage fétiche, Antoine Doinel, et ses premières expériences d’adulte, pour une comédie dramatique, sortie en… septembre 1968, où l’on critique la banalité du quotidien et privilégie le rêve, la légèreté, l’inconséquence et la poésie.
Totalement imprégnée de l’atmosphère de cette époque, cette comédie sentimentale pourrait paraître complètement dépassée si l’on ne retrouvait avec plaisir toutes les obsessions de François Truffaut… et notamment les jambes des femmes.
Avec nostalgie, nous redécouvrons la délicieuse Claude Jade, les caprices de Marie-France Pisier, l’humour de Michael Lonsdale, et le naturel débonnaire de Daniel Ceccaldi.
Jean-Pierre Léaud est tour à tour aussi agaçant qu’attachant. Mais c’est le charme de Delphine Seyrig qui restera dans nos mémoires !