Stockholm la noire où la Blanche règne en maître… JW est un étudiant en Ecole de Commerce brillant, ambitieux et fauché qui s’aventure dans le milieu du crime organisé. Jorge, dealer en cavale, fuit la police et la mafia yougoslave mais avant de prendre le large une bonne fois pour toutes, il veut faire un dernier coup : importer une grosse quantité de cocaïne. Mrado, tueur à gages, est chargé de pister Jorge. Sur le chemin de l’argent facile, il faudra s’allier et trahir, se défendre et tuer, mais surtout, essayer de survivre…
Avis de Marielle
Ce thriller est l’adaptation du premier volet d’un roman noir de
L’histoire débute par une scène tournée en prison (le lieu est une vraie prison allemande, car la Suède ne permet pas de filmer l’intérieur de ses prisons) d’où Jorge s’évade, et nous plonge immédiatement dans l’atmosphère sombre qui va régner tout le long du film.
Parallèlement à la fuite de Jorge, on voit JW s’efforcer de
Il finit par s’éprendre d’une jeune fille de ce milieu qu’il cherche à éblouir. Son job de chauffeur de taxi ne lui rapportant pas assez, il se laisse tenter par des activités criminelles plus juteuses qui le mettent sur le chemin de Jorge, poursuivi par la mafia yougoslave, et à qui il sauve la vie. Mais sa naïveté, son inexpérience du milieu lui font faire les pires des choix.
Le réalisateur a choisi de faire jouer, pour moitié, des acteurs non professionnels sélectionnés par leur physique les rendant crédibles comme membres du milieu criminel. L’autre personnage du film est Stockholm, une Stockholm noire avec son crime organisé, loin de son image de Venise du Nord. Pas de prise de vue sur les multiples iles et ses ponts, seulement des luttes sanglantes entre les clans qui se disputent le trafic de drogue.
L’histoire, le jeu des acteurs, le rythme et l’image font de ce film un excellent thriller auquel on ne peut que souhaiter le même succès que Millenium.
Fiche Technique
Avec Joel Kinnaman, Matias Padin, Dragomir Mrsic, etc.
Titre original : Snabba Cash
Interdiction : – 12 ans
Sortie : 30 mars 2011
Durée : 124 minutes