Les feux de la passion – Avis +

Présentation de l’éditeur

Poitiers, 1169
Mariée adolescente à un tout jeune homme qui s’est enfui sitôt après les noces, Adrienna est devenue femme sans jamais connaître ni rechercher le feu de la passion. Jusqu’au jour où, à la cour d’Aliénor d’Aquitaine, l’arrivée d’un chevalier diaboliquement beau fait très vive sensation. Un seul regard de l’étranger… et Adrienna se sent consumée, animée d’une faim nouvelle qui, désormais, ne va plus lui laisser de repos.

Et tandis qu’elle rêve en secret de se donner à lui, voilà qu’elle fait une stupéfiante découverte : le prétendu étranger n’est pas, en fait, un inconnu pour elle. Il s’agit… de son époux, Hugh de Ryebourne, plus viril, plus impressionnant qu’autrefois, et qu’elle croyait ne plus jamais revoir !

Avis d’Elaura

Premier opus d’une trilogie moyenâgeuse Les Chevaliers de la Couronne, Les feux de la passion porte plutôt bien son nom. Faisons fi des faits historiques qui ne servent que de décor, concentrons nous sur l’essentiel de l’intrigue à savoir, la sulfureuse relation entre Adrienna et Hugh. La quatrième de couverture étant une introduction plus que correcte, nous ne reviendrons pas sur la trame de l’histoire. Mais sachez toutefois qu’elle ne laisse entrevoir qu’une infime partie de celle-ci, beaucoup plus riche qu’elle n’y parait, et bien plus passionnante.

Les deux protagonistes, parfaitement construit, sont en totale adéquation avec leur époque, bien qu’Adrienna ait un profil plutôt classique dans le genre : têtue, intelligente, indépendante, mais soumise à la volonté de son père et de sa reine.

Hugh, quand à lui, est un mâle alpha dans toute sa splendeur. Provocateur et rustre, mais l’auteur n’hésite pas à nous montrer aussi ses moments de faiblesse, ses fêlures dues à un passé plus que douloureux. Ce qui le rend d’autant plus attachant, il est sans conteste, l’élément fort du roman.

Leur idylle est passionnante car elle est construite sur des mensonges et malentendus. Ne se connaissant pas tout en étant marié, blessés l’un et l’autre, ils devront pourtant apprendre à se faire confiance et ce ne sera pas aisé. Mais la passion qui les pousse l’un vers l’autre sera plus forte, pour notre plus grand bonheur, car même leurs échanges pourtant vigoureux seront emprunt d’une tension sexuelle plus que palpable. Et ces moments sont un véritable régal.

Le style de Denise Lynn est très agréable, fluide et soutenu. Et bien que ce ne soit pas la romance historique de l’année, Les feux de la passion est une très agréable lecture. Vivement le second tome, Le serment trahi, à paraître au 1er août.

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 342
Editeur : Harlequin
Sortie : 1 juin 2010
Collection : Les historiques
Prix : 5,95 €