L’Eternel, tome 1 : Le Saint – Avis +/-

– Vous me décevez ! Un saint vivant au sens propre du terme est un non-sens total !
– Pourquoi ?
– Car pour être déclaré « saint » par l’Eglise, il faut commencer par être mort.

Ce début du XXIe siècle n’est pas forcément spirituel. Néanmoins la passion religieuse existe toujours. Thomas Landon historien laïc est chargé d’enquêter sur les personnages de l’Histoire susceptibles d’être canonisés. C’est ainsi qu’un mystérieux correspondant l’informe de l’existence de « Saint Suctaire », un saint jusqu’à présent inconnu qui serait immortel.

Parallèlement un groupe d’hommes traque celui qui ne serait qu’un vagabond. Ce dernier est désarmé. Ses poursuivants sont munis d’armes automatiques et de fusils à lunettes. Mais celui qu’ils traquent est un ancien gladiateur, ayant combattu dans les arènes romaines.

Le thème du héros insensible au temps et parcourant les siècles est devenu quelque peu classique depuis Gilgamesh jusqu’à un certain Highlander, en passant par Lestat et quelques autres. Laurent Bidot [[L’histoire de la Grande Chartreuse, L’Histoire du Mont Saint-Michel, Le Linceul (Glénat), Padre Pio (Editions du Triomphe)]] a visiblement cherché à innover.

Associer le thème de l’immortalité à la dimension religieuse s’avèrera peut-être judicieux dans le prochain tome. Pour ce premier on constatera que Thomas Landon, historien spécialisé dans la religion chrétienne, ignore la signification symbolique du poisson pour les premiers Chrétiens. Ce qui est surprenant puisque cette information est même présente dans le roman Quo Vadis.

Fiche Technique

Edition : Glénat
Collection : La Loge Noire
Sortie : avril 2008
Prix : 12,50 euros
Inédit, grand format, 46 pages couleurs