Présentation Officielle
La Quête du Rââââle c’est d’abord une pièce de théâtre pour ceux qui aiment les sketchs, les vannes et les bonus DVD en direct live ! Les répliques fusent à 200 à l’heure. Une pluie de parodies s’abat sur les spectateurs. On y fait référence à des milliers de films, de séries TV, de dessins animés, d’évènements de la vie quotidienne. Ça fuse, ça bouge, ça swingue, ça chante… Ça ne s’arrête jamais ! Tenez-vous prêt, il faut s’accrocher !
L’Avis de Cécilia
La Quête du Rââââle part d’une parodie basique de la quête du Graal. Cette idée manque éventuellement d’un rien d’originalité. Pourtant, plusieurs passages comme les bonus DVD à la fin ne sont pas déplaisants. Les reprises de certains thèmes musicaux, les morceaux choisis d’actualité contemporaine ou la caricature des personnages de contes de fées sont parfois drôles, caustiques et corrosifs. Nombreuses de nos mauvaises habitudes très franco-françaises (le surplus de sondages en période électorale par exemple) sont également mises à mal par une troupe théâtrale déchaînée. C’est pourtant par cet emballement que la pièce pêche. À vouloir trop en faire, elle tombe dans le ridicule.
Par exemple, le comique de répétition est souvent utilisé. Or, à force de l’utiliser, La Quête du Rââââle l’use rapidement. Par ailleurs, certaines plaisanteries tombent à plat car « on peut rire de tout mais pas avec n’importe qui ». Autrement dit, certains sujets dramatiques trop récents tels les évènements du 11 septembre 2001 ne se prêtent pas et/ou mal à l’humour. Par ailleurs, certaines scènes auraient pu, auraient dû être évitées car elles ne représentaient aucun intérêt ni pour la trame ni pour la parodie et perdaient le spectateur dans le brouillon d’idées. Elles donnent l’impression que le scénariste n’a pas pu sélectionner ses meilleures idées, qu’il a tout mis dans la marmite à défaut de réellement choisir.
Ces quelques défauts respirent le manque de maturité artistique. Et puis, ce spectacle est beaucoup trop sexué même pour une pièce au titre si révélateur. En définitive, le spectateur sort de la salle de spectacle dubitatif, ne sachant pas s’il a apprécié ou pas La Quête du Rââââle, partagé entre le trop plein d’hystérie des comédiens et la volonté de donner une chance à une pièce de théâtre qui n’est pas si mauvaise que cela.
La salle de représentation
Le théâtre des Blancs Manteaux comprend deux petites salles sombres et inconfortables. Le public en sort courbaturé et le postérieur douloureux.
Revue de Presse
Rock & Folk : « BD en 3D : un grand moment de rock’n’roll comme on aimerait en voir plus souvent dans les salles de concerts »
Zurban : « Au pays des ouf : une troupe de jeunes déconneurs dans l’esprit du Rubrique-à-brac de Gotlib et des Monty Python »
Le Point : « Cinq jeunes comédiens drôles et doués (…) Une psychédélique épopée post médiévale »
Télérama : « Fables drôlement déjantées »
Tribu Move : « Une vraie bande dessinée sur scène ! (…) Une énergie dévastatrice. C’est drôle, inattendu et efficace »
Fiche Technique
Genre : Café-théâtre, humour
Mise en scène et scénario : Benjamin Pascal
Avec Caroline Pascal, Loïc Legendre, Benjamin Pascal, Pascal Loison, Karine Foviau, Fabien Floris, Cécile Carrère, Julie Jacovella et Alexandre Texier
Dates : 04 avril – 28 juillet 2007
Lieu : Le théâtre des Blancs Manteaux – 15 rue des Blancs-Manteaux – 75004 Paris – Métro : Hôtel de Ville (ligne 01) – Bus : 29 (arrêt Rue Vieille du Temple), 74 (arrêt Hôtel de Ville) et 75 (arrêt Archives/Rambuteau)
Horaires : du mercredi au samedi à 21 heures 30
Durée : 60 minutes
Tarif plein : 19 €
Tarif adhérent : 15,50 €