Sexomorphoses – Avis +

Présentation de l’éditeur

Aimlin(e) est sexomorphe, capable de changer de sexe à volonté. Dans les délicats équilibres des pouvoirs de la Fédération Homéocrate, el a été choisi(e) pour jouer le rôle du trublion, de l’empêcheur de penser en rond, du révélateur de conflits. Mais el est rebelle par essence et recherche son créateur pour se libérer d’un destin qui n’est peut-être que le fruit d’une programmation. Un magnifique space opera, précurseur visionnaire et joyeux.

Avis d’Emilie

Ce qui frappe dans ce roman, dès le début, c’est l’ombre de la saga de science fiction Dune, de Franck Herbert. De l’empereur ver à Léto Atréides, on retrouve dans Sexomorphoses bien des références au space opera culte. Les intrigues politiques, la quête des origines mais aussi celle de la destinée, le libre-arbitre… Bien des thèmes évoqués là sont similaires. Il s’agit d’un véritable hommage.

L’univers est complexe, on sent qu’il a été couvé et mûri avec soin et amour. Toutefois, cette complexité n’empêche pas la compréhension. Se perdre dans des considérations inutiles n’est pas le genre de l’auteur ! L’intrigue avance et évolue, on ne s’y ennuie pas.

Inclure un être, héros qui plus est, qui peut changer de sexe permet une réflexion philosophique contemporaine. Il ne faut toutefois pas avoir peur de s’y perdre, la verve et l’humour d’Ayerdhal sont bien présents dans cet ouvrage, et malgré les quelques rires un peu grinçants, le lecteur s’interroge et se laisse questionner par le livre.

Il s’agit d’un très beau roman, qu’on ne saurait que conseiller aux amateurs de science fiction, mais aussi, et peut être surtout, à ceux qui n’en lisent pas. Il s’agit d’un très bon exemple d’ouvrage qui montre que la SF est intelligente et contemporaine, sans être obscure.

Fiche technique

Format : broché

Pages : 460

Éditeur : Au diable Vauvert

Collection : Littérature générale

Sortie : 14 janvier 2016

Prix : 20 €