Franchement, je crois bien que j’ai eu raison d’acheter les deux tomes en même temps pour avoir le plaisir de les lire d’un trait. Notre bien cher Freyr nous en avait déjà parlé ici : les auteurs se sont donnés à fond !
Il est impossible de donner une information sur le scénario sans casser le suspens et l’histoire. A ce point ! A mon souvenir, dans le même genre, il n’y a qu’un seul autre scénario qui surpasse celui de cette BD, c’est celui du film l’Arnaque [[en VO The Entertainer avec Robert Redford et Paul Newman, osez dire que le titre de l’article ne vous a pas fait peur, hein ? avouez !]]. Je trouve qu’Yves Sente[[ La machination Voronov et Les sarcophages du 6ème continent de la série Blake et Mortimer]] nous a fait un très beau cadeau de fin d’année.
Par contre, sur le dessin, on peut donner des infos, sans problème. Si la série Blacksad est construite à l’aquarelle, le Comte Skarbek donne l’impression d’une suite de tableaux. L’histoire est celle d’un peintre, et Rosinski donne toute sa démesure dans un dessin à la gouache. On a même l’impression de voir parfois la trame de la toile sous la peinture du maître. Dément ! Dans ces conditions la BD est vraiment hissée au rang de 8ème art [[ou 9ème, je ne me rappelle jamais]]. Pour un peu plus cher, j’ai eu la chance de trouver le deuxième tome livré avec un ex-libris contenant 6 dessins sur canson, prêts à être encadrés. Magnifique !
Le trait du personnage de Magdalène me fait penser à Aaricia dans Thorgal, mais vous allez me dire que je cherche la petite bête. A moins que Rosinski ne reproduise les traits de la muse inspiratrice qui lui est proche, allez savoir ! Le premier (la première) qui le croise lui demande et nous donne la réponse !
La vengeance du Comte Skarbek :
Scénario d’Yves Sente
Dessin de Grzegorz Rosinski
– Premier chapitre : Deux mains d’or (sorti en 2004)
– Deuxième chapitre : Un coeur de bronze(novembre 2005)