Dealer – Avis +/-

Présentation Officielle

près une vie passée dans le trafic de cocaïne, Dan (Dan Bronchinson) s’est promis de ne pas retomber. Se voyant offrir un dernier deal qui lui permettrait de réaliser son rêve d’enfance : déménager en Australie avec sa fille.

Il accepte la proposition. Commence alors une descente aux enfers qui le replonge pendant 24 heures dans ce milieu impitoyable, fait de mensonges, violence et trahisons, où il devra sauver sa fille et survivre par tous les moyens.

Avis de Valérie

Dan, c’est le paumé qui a la gniak pour s’en sortir. D’autant qu’il a un vrai projet d’avenir et il est père d’une gamine qu’il aime par dessous tout et qu’il veut emmener en Australie où il ouvrira une pâtisserie française.

Mais Dan n’est pas un brave type, c’est un dealer… de tout ! Après avoir touché à la cocaïne, il a choisi des eaux moins troubles qui le font vivre, ainsi que son pote Salem, et lui permettent de mettre de l’argent de côté.

Il vit avec la jolie Chris et lui sert de mac, jusqu’au jour où il tombe sur le deal qu’il ne peut pas refuser pour pouvoir enfin partir loin ! Un vieux client lui demande un kilo de coco pour la fashion week. Il en a besoin 5 heures plus tard et la paye au prix du détail… Dan n’hésite pas longtemps, il a le contact, c’est du tout cuit et avec la marge qu’il se fait, peut enfin s’envoler.

Toujours aidé de Salem, il va voir Delo et sa bande et négocie le kilo à payer après qu’il ait récupéré l’argent du client. Sauf que Delo ne plaisante pas et lui rappelle pourquoi il a abandonné la coke auparavant ! Mais bon, du tout cuit, une journée de travail et hop ! La fin de cette vie pathétique et le début de toutes les possibilités.

Bien sûr, la belle machine va s’enrayer, mais on n’est pas chez les Bisounours et la course-poursuite qui débute s’avère plus meurtrière que prévue…

Cet ovni français a de lui même décidé de sortir directement en e-cinéma pour éviter toute ingérence dans la production. Le sujet n’est pas vraiment vendeur et les partis pris du scénario ne sont pas ceux qui plaisent habituellement aux distributeurs.

Une chose est sure, il y a du talent à foison et une nouvelle vague d’acteurs (on note particulièrement Salem Kali et Dan Bronchinson) et réalisateur à découvrir. Le long métrage emprunte les codes des jeux vidéos ce qui donne une vision pulsée, dérangeante et mouvementée. Cela gênera les spectateurs ayant l’oreille interne fragile, mais les jeunes présents dans la salle se sont régalés.

Tout est au service de l’histoire sauf le fond qui n’a visiblement pas d’importance. C’est dommage, mais encore une fois, il s’agit d’un cinéma qui sort des sentiers battus. On pense à un Guy Ritchie sous speed, ainsi qu’à Cours Lola, cours. Le réalisateur, lui, se réclame de Danny Boyle et cite facilement Trainspotting et on retrouve ces influences dans sa pellicule, même si on un constate une surexposition qui efface les aspérités.

C’est un film violent, jouissif et rapide destiné principalement à la jeune génération et qui est doté d’une vraie créativité et de quelques défauts. A découvrir en VOD sur Viméo dès maintenant.

Fiche Technique

Sortie : 1 octobre 2015 – en VOD

Durée : 75 minutes

Interdiction : – 12 ans

Avec Dan Bronchinson, Elsa Madeleine, Salem Kali, etc.

Genre : action