Copier n’est pas jouer – Avis +/-

Présentation de l’éditeur

Lorsque Nico Sirsky, chef de la brigade criminelle du 36 quai des Orfèvres, est chargé de l’enquête sur le corps congelé d’une fillette retrouvé dans un square parisien, il sait qu’il ne s’agira pas d’une enquête ordinaire.

Quand d’autres cadavres apparaissent, et qu’il s’avère que ces meurtres sont les copies conformes d’homicides commis par de célèbres tueurs en série, il comprend qu’il lui faut aller vite pour arrêter un tueur extrêmement organisé et dangereux, qui le provoque en semant des indices sur les scènes de ses crimes.

Et si tous ces meurtres étaient le résultat d’un jeu de rôle grandeur nature… qui est alors le maître du jeu ?

Avis de Cheshire

Le commissaire Nico Sirsky, de la Brigade criminelle du 36 quai des Orfèvres, est appelé à l’Institut médico-légal pour l’autopsie du petit cadavre d’une fille non identifiée âgée d’environ dix ans. Chose des plus étranges, le cadavre est littéralement glacé alors qu’il a été retrouvé square du Temple en plein centre de Paris. Il aurait été congelé…

L’autopsie n’a pas le temps d’être effectuée que le commissaire est appelé sur les lieux d’un autre crime. Cette fois-ci c’est le cadavre démembré d’un garçon de douze ans qui a été retrouvé dans un collège du 10e arrondissement de Paris…

Puis soudain, alors que les enquêtes commencent à peine, tout s’emballe ! Une lettre étrange reçue directement au 36 de quelqu’un qui se présente comme le Maître du Jeu, un autre meurtre… et un indice qui semble laisser à penser que tous ces meurtres pourraient être liés. Mais pourquoi ? Et les choses s’arrêteront-elles un jour ?

Attention, il s’agit ici de la quatrième enquête du commissaire Nico Sirsky, et cela n’est pas gênant pour comprendre l’intrigue de Copier n’est pas jouer. Car bien que le lecteur puisse se douter que certains des personnages sont déjà intervenus dans un ou plusieurs des tomes précédents, le récit se suffit à lui-même.

Parlons justement de l’intrigue… hormis l’aspect assez gore de certains des meurtres, il y a également l’âge de certaines des victimes qui peut choquer. Il faut donc que vous ayez le cœur bien accroché car le ton adopté est réaliste. L’auteur nous propose une plongée dans les méandres de l’âme humaine avec tout ce qu’elle peut avoir de sombre et de violent.

Quand aux personnages, bien qu’aucun ne soit haut en couleurs, ils sont plutôt faciles à catégoriser et à comprendre à part le Maître du Jeu qui laisse un peu le lecteur sur sa faim… Le commissaire qui est le héros est un homme qui a de l’expérience et essaye de concilier vie professionnelle et vie personnelle en évolution (sa relation avec Caroline, son amour qui est déjà apparue dans Dent pour dent va prendre un nouveau tournant) et les personnages secondaires qui l’accompagnent ne sont pas tellement développés.

Le gros regret c’est que l’aspect un peu « puzzle » (et finalement probablement proche d’une enquête dans la vie réelle) du récit… Il manque une certaine fluidité dans le déroulé de l’intrigue pour qu’on ne soit pas obligé de revenir parfois en arrière pour se rappeler de certains événements ou éléments permettant d’en comprendre d’autres qui sont découverts ensuite, ce qui ralentit la lecture.

A titre de conclusion, malgré quelques frustrations, Copier n’est pas jouer est un petit polar qui devrait plaire aux amateurs du genre mais qui manque d’un je ne sais quoi pour être intemporel.

Fiche technique

Format : poche
Pages : 354
Éditeur : Amazon publishing
Sortie : 29 mars 2017
Prix : 7,95 €