Présentation de l’éditeur
» L’été finit à Florence, ville des princes et des énigmes. Mon histoire, elle, commence. Je m’appelle Luca et j’ai disparu. Deux êtres sont à ma recherche : Anna, ma compagne, tout en courage et en douleur, et Leo, jeune homme mystérieux qu’on voit souvent rôder aux abords de la gare. Que je vous dise : je suis mort. Pourtant c’est bien moi qui parle. »
Avis de Claire
Un garçon d’Italie est une réédition d’un court roman de Philippe Besson, paru en 2003. Le récit est celui de la mystérieuse disparition du beau Luca, racontée par Luca lui-même, sa compagne Anna et Leo, celui qu’il cache aux yeux du monde.
Un fait est certain, Luca est mort. Bel et bien mort, même si c’est lui qui commence l’histoire. Il nous dit qu’il n’est plus, constate pour nous les dégâts. La flétrissure de la décomposition a déjà commencé son œuvre. Le beau Luca a disparu, emportant avec lui ses secrets et ses non-dits, du moins c’est ce qu’il croit.
Puis nous faisons la connaissance d’Anna, la femme qu’il a aimée, mais qu’il n’a jamais voulu épouser, il tenait trop à sa liberté. Elle souffre, elle doute. Le suicide est évoqué, pour elle c’est impensable. Luca, son Luca aimait trop la vie. La troisième voix est celle de Leo. Jeune homme trouble et troublant, il n’a jamais eu sa place au grand jour. Quel est son lien avec Luca ? Est-il la clef de l’énigme ?
Le lecteur avance à tâtons dans ce roman court, qui se lit très vite, mais qui pourtant possède quelques longueurs. C’est finalement le roman d’une disparition, et il n’y a pas forcément quelque chose d’intéressant à en dire. Dans les toutes dernières lignes, peut-être, la solution du mystère, en tout cas, la chute est vertigineuse…
Fiche technique
Format : poche
Pages : 233
Éditeur : Pocket
Sortie : 1er septembre 2020
Prix : 7,90 €